Si les confinements nous ont poussé à trop manger et que quelques kilos sont à éliminer, pourquoi ne pas choisir le jeûne ? Surtout, comme cela a été démontré, qu’il présente des caractéristiques protectrices et thérapeutiques pour le cerveau, en plus des effets positifs sur le corps.
Des effets positifs observés
Le professeur Mark Mattson a étudié le phénomène et selon lui :
– En période de restriction, le cerveau augmente la production de BDNF (Facteur Neurotrophique Dérivé du Cerveau). Cette protéine favorise le développement de nouvelles cellules cérébrales et joue un rôle essentiel dans la neuroplasticité permettant au cerveau de s’adapter. De plus, ces nouvelles cellules cérébrales entrainent une amélioration de la mémoire, de l’humeur, de la concentration.
– Après quelques jours de jeûne, le cerveau libère un taux élevé d’endorphine (hormone du plaisir) et on remarque un bien-être notable, même chez des personnes souffrant de dépression légère ou modérée.
– Enfin, cerise sur le gâteau, il stimule la sécrétion d’hormones à effets rajeunissants : peau plus jeune, silhouette affinée, ainsi qu’une énergie et une agilité mentale préservées, voire retrouvées.
Trouver la formule qui vous convient
Et pour ceux qui craignent de manquer de force pour leur activité physique et mentale, sachez que pendant le jeûne le métabolisme s’adapte, passe en état de cétose et brûle de la graisse pour produire l’énergie dont il a besoin…
Long, court, en continu, intermittent, strict, souple… Il existe bien des façons de pratiquer le jeûne. A chacun de trouver la formule qui lui convient, en prenant conseil auprès d’un médecin.
Une remarque importante : il ne faut pas le considérer comme un régime au sens contraignant du terme : le jeûne doit être vécu dans la joie, comme un temps bien à soi, avec l’unique souci de se faire du bien ; une parenthèse de douceur dans la vie de tous les jours.
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