Depuis son plus jeune âge, lorsqu’une hirondelle en détresse éveilla en lui une indomptable révolte contre l’injustice faite aux êtres vulnérables, Jean-Louis Chuilon s’est consacré à la défense de la faune et du vivant. Convaincu que notre relation avec la Nature ne saurait se réduire à une simple exploitation, il a contribué à fonder l’Alliance des Opposants à la Chasse (AOC), une association contre la chasse qui œuvre pour l’abolition de cette pratique. Aujourd’hui, cette coalition rassemble plus de 40 associations- dont la Fondation Brigitte Bardot ou encore Sea Shepherd (affiliées à l’AOC à la demande de leurs créateurs, Brigitte Bardot et Paul Watson) et plus de 1000 adhérents passionnés, unis dans leur combat pour l’abolition de la chasse et du piégeage en France. Ensemble, ils œuvrent pour faire de la conservation des écosystèmes le fondement de notre rapport au vivant, garantissant ainsi un avenir respectueux pour toutes les espèces.
La vision des « Aires de quiétude pour la vie sauvage »
Dans un contexte où la biodiversité subit les assauts du réchauffement climatique et d’une exploitation inconsidérée, le concept d’ « Aires de quiétude » se veut une réponse innovante et nécessaire. Plutôt que d’enfermer la Nature derrière des barrières artificielles, il s’agit d’offrir à l’Homme l’opportunité de renouer avec le vivant et d’agir, par des gestes et des pratiques durables, au service des équilibres naturels. Tout comme l’oiseau se pose sur l’arbre dont il chasse les ravageurs et en disperse les graines pour nourrir les générations futures, l’homme, au sein de ces espaces protégés, se transforme en un rouage essentiel du fonctionnement de la biosphère.
Ces aires, qu’elles se déclinent sous forme de réserves privées, d’exploitations en agriculture biologique ou de refuges certifiés par des organismes tels que l’ORE (Obligation Réelle Environnementale), visent à instaurer une cohabitation pacifique entre toutes les espèces. Elles invitent le propriétaire à choisir son mode de gestion, entre laisser-faire naturel et interventions ciblées, contribuant ainsi à un équilibre respectueux entre exploitation et protection, au cœur d’un territoire où la faune et la flore retrouvent leur place légitime.
Les ravages de la chasse : déni de la biodiversité et atteinte à l’éthique démocratique
Si l’idée de chasser a pu traverser les siècles, passant d’un droit réservé aux nobles à un loisir sportif devenu un marché lucratif, force est de constater que la pratique contemporaine de la chasse ne cesse de s’éloigner des valeurs de respect et d’harmonie avec l’environnement. Dans un pays considéré comme le paradis mondial de l’écocide, sur 91 espèces chassables, pas moins de 20 figurent sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). À cela s’ajoute un inventaire alarmant des dysfonctionnements que dénonce chaque association contre la chasse.
« 10 à 19 millions d’animaux d’élevage lâchés chaque année. Une part importante ne survit pas et impacte la faune sauvage en polluant le patrimoine génétique des espèces sauvages, affectant leurs défenses immunitaires. » (source : Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage)
- Les prédateurs sont essentiels à l’équilibre naturel, mais la Fédération, sous couvert de faux prétextes, persiste à classer certaines espèces comme « nuisibles ». Avec seulement 4 % de faune sauvage parmi les vertébrés terrestres, préservons ce qu’il en reste.
- La dispersion du plomb des munitions, neurotoxique et insidieux, en contaminant les sols et les nappes phréatiques, porte atteinte tant à la santé publique qu’à celle des animaux.
- La périlleuse chasse à courre où le gibier, dans des poursuites effrénées, conduit régulièrement les équipages en dehors des espaces naturels et se retrouve souvent abattu, au mépris des lois protégeant l’ordre public et la sécurité des riverains.
Au-delà de ces constats, la dimension démocratique de l’activité se trouve profondément compromise. La genèse de la chasse moderne a été façonnée par l’ordonnance de 1941 du régime de Vichy et déclinée à la libération en fédérations départementales. Ce système a engendré un monopole qui confère aux chasseurs la majorité statutaire dans les instances de décision pour la faune sauvage. Une légitimité qui se heurte aujourd’hui aux aspirations d’une majorité de citoyens. En effet, des sondages révèlent qu’environ 92 % de la population condamnent les chasses dites traditionnelles, perçues comme un loisir cruel, archaïque et perturbateur des écosystèmes fragiles par nature. Aussi, alors que moins de 1 % des chasseurs sont de vrais agriculteurs, 70% sont des citadins en quête de sensations, déconnectés des enjeux réels de la conservation. Ces chiffres (de la Fédération Nationale des Chasseurs) – et l’ampleur d’un lobby qui multiplie subventions publiques et aides aux permis – témoignent d’une dérive que combat chaque association contre la chasse, une dérive qui menace non seulement la biodiversité, mais également les fondements de notre démocratie.
L’espoir d’une transformation législative
Face à ces dérives, des voix courageuses se font entendre, prônant une mise à jour de notre législation en faveur d’un respect accru des droits du vivant. Un appel est lancé pour que la loi de protection animale soit renforcée et pour que l’animal-gibier ne devienne plus la propriété d’un individu, mais un bien commun, sous la garde vigilante de l’État.
Des figures telles que Gérard Charollois, agissant en tant que juge engagé, multiplient les actions en justice pour faire respecter la loi sur l’ensemble du territoire. L’association créatrice des Aires de Quiétude® a présenté un mémoire au Sénat et au gouvernement pour une réforme législative de la chasse. En effet, le combat mené par chaque association contre la chasse ne se limite pas à la dénonciation d’actes de cruauté : il s’agit de notre sécurité et de préserver la continuité d’un équilibre ancestral où chaque espèce contribue à la richesse de notre écosystème, et ce, dans le cadre d’une responsabilité collective.
Parallèlement, l’établissement d’Aires de Quiétude pour la Vie Sauvage ® représente une avancée incontournable. Ce concept, fruit de partenariats entre associations écologiques, experts naturalistes et agriculteurs biologiques, offre la possibilité à chacun de s’engager concrètement pour la préservation de la Nature. Ainsi, en améliorant les pratiques ordinaires, en contractualisant des engagements juridiques et en favorisant des pratiques agricoles respectueuses, on offre à chaque propriétaire la chance de devenir acteur de cette transition indispensable vers un futur durable.
Pour une nature retrouvée et respectée
Face à l’urgence des rapports du GIEC et aux appels pressants des défenseurs de la biodiversité, il est temps de repenser notre mode de vie et notre rapport à la faune sauvage. La chasse, telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, n’est pas reconnue comme une tradition ; elle est devenue le symbole d’un déséquilibre éthique et écologique auquel il faut mettre un terme. Par la création d’Aires de Quiétude et l’implication citoyenne, chaque individu a le pouvoir de transformer l’empreinte de l’homme sur la Nature en une contribution positive et durable.
Au-delà des chiffres alarmants et des pratiques révolues, c’est bien notre avenir commun qui se joue. En réunissant les efforts de ceux qui refusent d’accepter l’iniquité d’une chasse peu démocratique et destructrice, nous pouvons bâtir une société dans laquelle le respect de chaque être vivant demeure le socle de nos actions.
Rejoignez l’Alliance des Opposants à la Chasse, une association contre la chasse qui fédère plus de 1000 adhérents et 40 associations, unis pour défendre ensemble la cause anti-chasse.
Une adhésion / un don = une réduction d’impôts
Particuliers – Bénéficiez d’une réduction d’impôt égale à 66 % du montant de votre don, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable.
Organismes et entreprises – Bénéficiez d’une réduction d’impôt sur les sociétés de 60 % du montant de vos dons, plafonnée à 20 000 € ou 5 ‰ (5 pour mille) du chiffre d’affaires annuel hors taxe de l’entreprise. En cas de dépassement de plafond, l’excédent est reportable sur les 5 exercices suivants.
Vous souhaitez contacter l’Alliance des Opposants à la Chasse ?
AOC – Rezo 1901 – 100 Route de Vienne, 69372 Lyon Cedex 08
Général : contact@opposantschasse.org
Secrétariat : admin@opposantschasse.org
Aires de Quiétude : airesdequietude@gmail.com
Association : communication@opposantschasse.org
Président : president.opposantschasse@gmail.com
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