Le congrès mondial de la nature s’est déroulé du 3 au 11 septembre 2021, à Marseille. Ce congrès, organisé par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a positionné la protection de la diversité biologique au sein du plan d’action international. Voici donc les points essentiels qui en ressortent.

 

Un congrès local avec une dimension internationale 

Un congrès local avec une dimension internationale 

Le congrès mondial de la nature de Marseille a rassemblé près de 4000 participants provenant des gouvernements, des entreprises, des universités, de la société civile, accompagnés de quelques milliers de participants en ligne. Ainsi, durant ce congrès, environ 1300 sessions interactives ont été organisées sur plusieurs sujets en lien avec la biodiversité. 

En effet, cela reste un point stratégique dans les crises que traverse actuellement la biodiversité. À ce titre, l’un des objectifs principaux des participants et organisateurs de ce congrès était d’inciter les acteurs du système financier international à s’inscrire dans une démarche plus écologique. En mettant notamment un terme à leurs investissements dans des projets néfastes pour les écosystèmes à travers le monde. À l’inverse, ils doivent favoriser les investissements dans des projets qui visent à préserver les écosystèmes et donc notre environnement. 

L’un des thèmes essentiels de ce congrès autour de la biodiversité concernait les droits et gouvernance des peuples. Les défis autour de ce sujet étaient donc multiples et concernaient principalement matière les droits et accès équitables aux ressources naturelles de 

tous les peuples. Ainsi, l’un des enjeux traités consistait à mieux comprendre le manque d’équité à l’échelle mondiale. En effet, la moitié des habitants de la planète n’ont toujours pas accès au même statut, à la même protection et aux mêmes opportunités que l’autre moitié. 

D’autres enjeux majeurs ont été débattus et l’un d’entre eux concernait les changements fondamentaux nécessaires pour préserver et protéger les paysages terrestres tout en assurant la sécurité alimentaire de plus de 10 milliards de personnes à l’horizon 2050. 

Aussi, l’accès à l’eau douce reste aujourd’hui un défi majeur, accentué par la diminution des ressources en eau douce propre. Ces inégalités d’accès contribuent à instaurer des tensions ainsi qu’une certaine instabilité à l’échelle locale. Par ailleurs, les effets du changement climatique sur les ressources en eau douce modifient les schémas de migration des populations dans le monde entier. 

De nouveaux engagements pris par de grands acteurs économiques

Enfin, parmi les engagements pris par les intervenants au congrès, la France, tout d’abord, s’est notamment engagée à accélérer la lutte contre la déforestation importée et protéger les forêts avec l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales humides. Dans la même optique, la Grèce s’est notamment engagée à réduire la surpêche en définissant des zones de non prélèvement dans 10% de ses eaux territoriales d’ici 2030. Un autre exemple pris par les intervenants au congrès, la France, tout d’abord, s’est notamment engagée à accélérer la lutte contre la déforestation importée et protéger les forêts avec l’Alliance pour la préservation des forêts tropicales humides. Dans la même optique, la Grèce s’est notamment engagée à réduire la supêche en définissant des zones de non prélèvement dans 10% de ses eaux territoriales d’ici 2030. 

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