Lewis Hamilton, Roger Federer, Cristiano Ronaldo ou encore Serena Williams… Quel est le dénominateur commun de ces athlètes de haut niveau ? Selon Ryan Flaherty, directeur des performances chez Nike et membre du Nike Performance Council, ce n’est pas la vitesse, la force, l’endurance ou la génétique, mais bel et bien leur mindset.
Étudiant depuis plus de 15 ans désormais les comportements et habitudes des plus grands athlètes, il a récemment fait équipe avec le docteur Stephanie Cacioppo, directrice du Brain Dynamics Laboratory à la Pritzker School of Medicine de l’université de Chicago et membre du Nike Performance Council, afin d’étudier de manière scientifique le mindset des champions. Voici ce qui ressort de leurs conclusions.
1. Se parler soi-même
Les recherches ont ainsi révélé que la quasi-totalité des athlètes se parlent à eux-même dans les moments difficiles. De préférence en utilisant la deuxième ou troisième personne du singulier afin de prendre un peu de distance et ainsi créer un cadre bienveillant. Il peut s’agir de soutien ou d’instructions qui permettent de mieux se concentrer et avoir confiance en soi. Il s’agit avant tout de rester motivé et ne pas se dévaloriser car cela produirait l’inverse de l’effet recherché.
2. La visualisation
La visualisation représente le fait d’imaginer de façon très précise une situation ou un résultat positif. Cela permet de préparer son esprit à vivre l’expérience. Cet exercice atténue donc l’effet de surprise ou l’inconnu fait peur. Il convient également d’imaginer les situations qui pourraient mal se passer afin de pouvoir réagir plus efficacement si elles se produisent.
3. Trouver son pourquoi
Savoir pour quelle raison profonde nous faisons ce que nous faisons est absolument indispensable à notre réussite. Ainsi, les athlètes ayant un objectif central bien défini peuvent puiser dans cette ressource lorsque cela est nécessaire. À titre d’exemple, Serena williams souhaitait inspirer les petites filles qui lui ressemblent. Le pourquoi peut-être ce qui nous rend fier, une personne ou un objectif. Cela peut même nous inciter à travailler un peu plus dur que nous le ferions autrement.
4. Avoir du cran
Le «cran» est la combinaison de passion et de persévérance. C’est ce qui aide quelqu’un à atteindre ses objectifs à long terme, à ne pas lâcher. Pour savoir si vous avez du cran, il s’agit de voir si vous allez au bout des choses. Si ce n’est pas le cas, fixez-vous de petits objectifs que vous transformerez en objectif plus grand et ainsi de suite.
5. Créer une routine
En fonction des objectifs que l’on vise, il est nécessaire de se créer une routine cohérente. En effet, ce qui va permettre à un athlète de s’améliorer c’est notamment la répétition et la discipline. Pour cela il est important de se créer un équilibre avec un plan d’action et des habitudes qui nous permettent de progresser.
6. L’appropriation
Au sens strict, «s’approprier» signifie assumer l’entière responsabilité de quelque chose, d’une situation. Cela peut et doit donc s’appliquer aux progrès que nous faisons. Cette approche permet d’assimiler le fait que toutes nos actions et donc nos résultats sont le résultat de nos efforts. À partir de là, il est plus aisé de faire plus que ce qui est demandé parce que nous connaissons l’impact que cela peut avoir.
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