Savoir écouter son interlocuteur nécessite non seulement une part de mise en retrait mais aussi d’affirmation de soi.
Il y a fort à parier que vous pensez savoir être à l’écoute des autres. En effet, la majorité des personnes estiment écouter mieux que la moyenne.
La plupart des gens pensent qu’une bonne écoute se résume à trois choses :
– ne pas parler quand d’autres s’expriment
– faire savoir à ses interlocuteurs qu’on les écoute à l’aide d’expressions faciales et de paroles comme“oui oui”
– être capable de répéter, presque mot pour mot, ce que les autres ont dit.
Or, nous vous conseillons de rester silencieux, opiner du chef et marmonner des “hmm-hmm” encourageants avant de lâcher quelque chose du style “si je vous ai bien compris, vous avez dit que…” Cependant, ces comportements sont loin de suffire à décrire une bonne capacité d’écoute. En effet, cela ne se résume pas à laisser son interlocuteur parler. Au contraire, les gens associent une bonne écoute avec le fait de poser régulièrement des questions qui permettent de mieux comprendre le sujet et d’en explorer de nouvelles facettes. Une écoute positive est perçue comme un échange. Les individus réellement à l’écoute font généralement des suggestions.
Alors que nombre d’entre nous s’imaginent qu’avoir une oreille attentive revient à se transformer en éponge et à s’imprégner des dires de son interlocuteur, une personne véritablement à l’écoute est au contraire comparable à un trampoline. Vous pouvez lui soumettre des idées et, plutôt que de les absorber et de saper votre énergie, elle les fera rebondir, leur donnera de la vigueur et clarifiera votre pensée.
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