La pétanque, née en Provence, s’est imposée dans toute la France comme un art de vivre convivial. Faire un terrain de pétanque chez soi, c’est s’offrir des moments authentiques en famille ou entre amis, tout en créant un véritable atout pour sa propriété. Entre les dimensions officielles, les autorisations communales et les techniques de construction, ce guide vous accompagne dans chaque étape de votre projet. Que vous soyez bricoleur du dimanche ou plus expérimenté, vous découvrirez comment réaliser un terrain durable qui vous procurera des années de plaisir.

L’essentiel en 30 secondes

    • Dimensions confort : 12 × 3 m (36 m²)

    • Officiel compétition : 15 × 4 m

    • Autorisation : généralement aucune si < 100 m² et < 2 m de profondeur, mais vérifie ton PLU

    • Structure type (du bas vers le haut) :
      20 cm de gravier drainant 20/40 → géotextile10–15 cm de grave 0/20 → 3–5 cm de sable 0/4 (ou gravillons 4/6)

    • Pente : 1 à 2 % (1 à 2 cm par mètre)

    • Budget DIY “standard” : 800 – 1 500 €

    • Temps réaliste : 2 à 3 week‑ends

    • Toujours commander 15 % de matériaux en plus (compactage + pertes)

    Faire un terrain de pétanque chez soi : le guide complet

    1) Dimensions officielles & taille minimum des terrains de Pétanque

    Les tailles à connaître

    Minimum “absolu” jouable : 10 × 2,5 m (25 m²).

    Confort famille/amis : 12 × 3 m (36 m²) — c’est la configuration la plus choisie.

    Compétition FFPJP / FIPJP : 15 × 4 m (60 m²).

    Astuce pratique : si vous hésitez entre 10 × 2,5 m et 12 × 3 m, choisissez 12 × 3 m : l’expérience de jeu est nettement meilleure et l’écart de prix reste raisonnable.

    Zones de dégagement (pour être vraiment à l’aise)

    Pourtour de sécurité : prévoyez 1 m minimum tout autour du terrain.

    Zone de lancer : 1,5 m derrière chaque extrémité, c’est idéal.

    Surface “ultra-confort” totale : ≈ 17 × 6 m (102 m²) si vous avez la place.

    Type de terrain Longueur Largeur Surface Usage
    FFPJP / FIPJP (compétition) 15 m 4 m 60 m² Compétitions officielles
    Club / Association 12–15 m 3–4 m 36–60 m² Tournois locaux
    Domestique confortable 12–14 m 3–3,5 m 36–49 m² Famille & amis
    Domestique minimum 10 m 2,5 m 25 m² Jeu occasionnel
    faire un terrain de pétanque à la maison : les dimensions<br />

    Comment tracer un vrai rectangle quand on n’a jamais fait ça (méthode ultra simple)

    L’objectif : que les angles soient à 90° et que votre terrain soit bien rectangulaire.

    Matériel

    • 4 piquets (A, B, C, D)

    • 1 mètre ruban (5 à 20 m)

    • 1 cordeau solide

    • Une calculatrice (ou l’appli de votre smartphone)

      Étapes pas-à-pas

      1. Plantez les piquets A et B pour matérialiser la longueur (ex. 12 m).
      2. Depuis A, mesurez la largeur (ex. 3 m) et plantez D.
      3. Depuis B, mesurez la même largeur (3 m) et plantez C.
      4. Tendez des cordeaux AB, AD, BC et CD : vous avez un “presque rectangle”.
      5. Mesurez les deux diagonales :
      6. AC (du premier coin au coin opposé)
      7. BD (des deux autres coins)
      8. Ajustez légèrement la position d’un piquet (souvent C) jusqu’à ce que les deux diagonales aient exactement la même longueur. À ce moment-là, votre terrain est parfaitement rectangle.
      activités à faire en couple en pleine nature<br />

        Exemple chiffré (12 × 3 m)

        Formule : Diagonale = √(Longueur² + Largeur²)

        • √(12² + 3²) = √(144 + 9) = √153 ≈ 12,37 m
          👉 Vos deux diagonales doivent faire environ 12,37 m.

        La méthode “3‑4‑5” (sans calculs compliqués)

        Un triangle 3‑4‑5 est rectangle. Multipliez tout par un même nombre et vous obtenez d’autres combinaisons pratiques (6‑8‑10, 9‑12‑15, etc.).

        Exemple : pour vérifier un angle droit sur le terrain, vous mesurez :

        • 3 m sur un côté,

        • 4 m sur l’autre,

        • et vous ajustez jusqu’à ce que la diagonale fasse 5 m.
          Si vous avez plus de place, utilisez 6‑8‑10 (encore plus précis).

        faire un terrain de pétanque à domicile

        Faut-il prévoir une pente pour votre terrain de pétanque dès cette étape ?

        Oui, au moins y penser. Vous ne l’installez pas encore précisément (ça se fera pendant le terrassement et le réglage des couches), mais sachez déjà vers quel côté vous voulez que l’eau s’évacue.

        Rappel méga-simple :

        • 1 % de pente = 1 cm de dénivelé par mètre

        • Sur 12 m, 1 % = 12 cm, 2 % = 24 cm

        👉 On détaillera comment faire concrètement cette pente dans la Partie 4 – Étapes de construction (avec la méthode cordeau + repères sur piquets, et l’usage d’un niveau laser ou d’un niveau à bulle).

          Ce que vous pouvez déjà noter sur votre plan

          • Dimensions nettes du terrain de pétanque (ex. 12 × 3 m).

          • Largeur totale à décaisser (prévoyez +50 cm de chaque côté pour travailler à l’aise).

          • Sens de la pente d’évacuation envisagée.

          • Emplacement des bordures si vous en prévoyez (bois, béton, pavés).

          • Zones évitées : sous un grand arbre (racines + feuilles), point bas du jardin (eau stagnante), zone trop venteuse (le sable s’envole).

          2) Autorisations & réglementation nécessaires à la création d’un terrain de Pétanque

          • Dans 90 % des cas particuliers : aucune autorisation n’est requise.

          • Déclaration préalable (DP) en mairie si :

            • tu dépasses 100 m² de terrassement, ou

            • tu modifies le sol de plus de 2 m en profondeur ou en hauteur, ou

            • tu es dans une zone protégée (ABF, site classé, PPRI, etc.) et que le PLU l’exige.

          • Toujours vérifier le PLU / carte communale et faire une DICT (déclaration de travaux auprès des exploitants de réseaux) si tu creuses > 25 cm.

          • Bon voisinage : informe, respecte les horaires (souvent 8h–20h en semaine, variables selon arrêtés locaux), évite l’écoulement des eaux chez eux.

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          2.1. Est-ce que j’ai besoin d’une autorisation ? (arbre de décision ultra simple)

           

          Surface décaissement < 100 m² ET profondeur < 2 m
          Probablement pas d’autorisation (vérifie quand même le PLU).

          Surface décaissement ≥ 100 m² OU profondeur ≥ 2 m OU fort remodelage du terrain
          Déclaration préalable (DP) en mairie.

          Tu es en zone protégée (ABF, site classé, parc naturel, PPRI, etc.)
          Risque d’obligation de DP : vérifie absolument le PLU et/ou contacte l’urbanisme.

          Copropriété / lotissement
          Vérifie le règlement : une simple clause peut t’imposer une autorisation interne.

          ⚠️ Point juridique à connaître : les seuils 100 m² / 2 m viennent du *Code de l’urbanisme (R.421) pour les travaux modifiant l’aspect du sol. Les communes peuvent durcir ou préciser via le PLU : d’où l’importance de le lire.

          2.2. Comment vérifier ton PLU pas à pas (même si tu n’as jamais fait)

          1. Va sur le site de ta mairie (ou le Géoportail de l’Urbanisme).
          2. Cherche “PLU” / “Urbanisme” / “Zonage”.
          3. Télécharge :
          4. Le règlement écrit (PDF),
          5. Le plan de zonage (pour savoir dans quelle zone tu es),
          6. Les annexes (réseaux, risques, PPRI…).
          7. Ouvre le règlement et repère ta zone (ex. “Ua”, “N”, “A”…).
          8. Dans les articles de ta zone, regarde les sections consacrées :
          9. aux aménagements extérieurs / aires de jeux / surfaces imperméabilisées,
          10. aux modifications de terrain naturel,
          11. aux distances aux limites de propriété,
          12. à la gestion des eaux pluviales.
          13. S’il reste un doute → appelle le service urbanisme (ils répondent vite et clairement).

          2.3. DICT (réseaux enterrés) : comment la faire, étape par étape

          Même si tu fais “juste” un terrain, tu vas creuser. À partir de 25 cm, faites une DICT (Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux) via le portail unique.

          Pourquoi ? Pour ne pas couper la fibre du quartier, une canalisation de gaz ou d’eau. Et accessoirement, parce que c’est obligatoire.

          Concrètement :

          1. Rends-toi sur le portail réseaux-et-canalisations (ex- “déclaration de travaux” / “DICT”).
          2. Crée un compte (5 min).
          3. Localise précisément ta zone de travaux (adresse + plan).
          4. Décris tes travaux (terrassement pour terrain de pétanque, profondeur, dates estimées).
          5. Valide : le système notifie automatiquement tous les exploitants de réseaux (eau, gaz, élec, fibre…).
          6. Tu reçois des plans (et parfois des consignes de sécurité).
          7. Conserve tout sur chantier : si un contrôle a lieu, tu es carré.
          8. Commence tes travaux après le délai indiqué (en général, quelques jours / semaines).

           

          Rappels de terrain :

            • Ne jamais creuser “à l’aveugle” si un réseau est signalé.

            • Utilise une pioche ou pelle à main à proximité des réseaux.

            • Marque au sol les zones de prudence.

          faire un terrain de pétanque à la maison : les dimensions<br />

          2.4. Cas particuliers (où tu peux te faire retoquer si tu n’anticipes pas)

          • Zone ABF (bâtiments de France) : même un “petit aménagement” peut nécessiter une validation de l’ABF.

          • PPRI (plan de prévention du risque inondation) : le drainage, les rejets d’eaux pluviales et la modification du relief peuvent être réglementés.

          • Espace boisé classé / site classé : risques de refus ou de conditions strictes.

          • Lotissement / ASL / Copropriété : souvent des règlements internes (couleurs, matériaux, zones imperméabilisées).

          • Chemin rural / servitudes de passage : ne bloque pas un accès légal existant.

          • Rejet d’eaux pluviales : interdit de les renvoyer sur le domaine public sans autorisation, ni chez le voisin (Code civil : troubles anormaux de voisinage).

          zones ou la création d'un terrain de pétanque est soumise à autorisation

          2.8. Check-list “réglementation” (à cocher avant de creuser)

           

          J’ai vérifié le PLU / carte communale.

          Ma surface décaissement < 100 m² et ma profondeur < 2 m (sinon DP).

          Je ne suis pas (ou j’ai vérifié les règles si je suis) en zone protégée (ABF, PPRI, etc.).

          J’ai fait la DICT (profondeur > 25 cm).

          J’ai prévenu mes voisins (dates, horaires).

          Gestion des eaux : l’écoulement ne va ni chez le voisin, ni vers la voie publique.

          Je respecte les horaires de bruit du département/arrêté local.

          Je conserve tous les documents (plans réseaux, réponses mairie) en cas de contrôle.

          3) Matériaux & couches nécessaires à la création d’un terrain de Pétanques (fondations)

           

          Objectif de cette partie : t’expliquer quoi acheter, en quelles épaisseurs, comment poser/compacter chaque couche, comment calculer tes quantités (m³, tonnes, €), et quoi changer selon ton type de sol (argileux, sableux, caillouteux…).

            3.1 Le principe du “millefeuille” (du bas vers le haut)

            Décaissement (on enlève la terre végétale) : 25 à 40 cm (plus si sol argileux et gorgé d’eau).

            Hérisson drainant : 15–20 cm de graviers 20/40 (gros cailloux) → l’eau s’y infiltre et s’évacue.

            Géotextile (≥ 100 g/m²) : empêche les couches de se mélanger et ralentit la remontée des mauvaises herbes.

            Grave compactée (0/20 ou 0/31,5) : 10–15 cmla structure porteuse de ton terrain.

            Couche de jeu : 3–5 cm de sable 0/4 (classique) ou gravillons roulés 4/6 (plus durable, plus cher).

            Rappel pente : vise 1 à 2 % (1 à 2 cm par mètre) sur les couches structurelles (hérisson + grave). La couche de jeu suivra naturellement.

            Idées d'activités à faire en couple à la maison

              3.2 Comment choisir ses matériaux (et comprendre les chiffres)

              Granulométrie (0/4, 0/20, 20/40… ça veut dire quoi ?)

              • 0/4 : grains de 0 à 4 mmsable (couche de jeu).

              • 0/20 ou 0/31,5 : mélange de fines + caillouxse compacte très bien (couche porteuse).

              • 20/40 : gros caillouxdrainage (hérisson).

              • Roulé : galets arrondis (les boules roulent davantage).

              • Concassé : bords anguleux → ça se verrouille mieux (plus stable).

              Géotextile : tissé, non-tissé, combien de g/m² ?

              • Non-tissé (aspect “feutre”), 100 g/m² minimum pour un terrain de pétanque.

              • 150 g/m² si ton sol est agressif (pierres, racines) ou si tu veux du très durable.

              • Chevauchement des lés : 10 cm mini, et remontée de 20 cm sur les bords.

              Idées d'activités à faire en couple à la maison
                Type de sol Décaissement total Hérisson 20/40 Grave 0/20 Finition
                Drainant / sableux 25–30 cm 10–15 cm 10–12 cm 3–5 cm
                Neutre / classique 30–35 cm 15–20 cm 10–15 cm 3–5 cm
                Argileux / humide 35–45 cm 20 cm + drains latéraux possibles 12–15 cm 3–5 cm

                  3.3 Densités moyennes (pour convertir m³ → tonnes)

                  • 20/40 drainant : ≈ 1,6 t/m³

                  • 0/20 ou 0/31,5 : ≈ 1,9 t/m³

                  • Sable 0/4 : ≈ 1,6 t/m³

                  Commande : prends toujours +15 % (compactage + pertes + rattrapage de niveaux).


                  3.4 Calculer tes quantités (formules)

                  Formule

                  • Surface (m²) = Longueur × Largeur

                  • Volume (m³) = Surface × Épaisseur (en m)

                  • Tonnes = Volume × densité

                  • Coût = Tonnes × prix/t (ou m³ × prix/m³ selon fournisseur)

                  4) Faire son terrain de Pétanque pas‑à‑pas

                  Avant de commencer !

                  • As-tu vérifié le PLU / la nécessité d’une déclaration préalable ?

                  • As-tu fait la DICT (si tu creuses > 25 cm) ?

                  • As-tu réservé tes matériaux + la plaque vibrante / mini‑pelle ?

                  • Accès camion OK ? (largeur portail, manœuvre, zone de dépose)

                  • Période choisie : idéalement hors grosses pluies (drainage & compactage plus faciles).

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                  Étape 1 — Choisir l’emplacement, tracer et régler le rectangle

                  Objectif : positionner exactement le terrain, à plat mais avec la pente voulue, et parfaitement rectangle.

                  Durée : 2–3 h

                  Difficulté : facile

                  Coût : 20–30 € (piquets, cordeau, bombe de marquage)

                  Outils : piquets, cordeau, mètre ruban, bombe de peinture, niveau (laser ou à bulle), calculatrice/smartphone

                  Pas-à-pas (débutant)

                  Plante 4 piquets (A, B, C, D) aux dimensions intérieures du terrain (ex. 12 × 3 m).

                  Vérifie que c’est bien rectangle : mesure les deux diagonales (AC et BD) → elles doivent être égales.

                  Formule de diagonale : √(Longueur² + Largeur²). Ex. 12 × 3 m → √153 ≈ 12,37 m.

                  Sinon, déplace légèrement un piquet jusqu’à égalité.

                  Matérialise la pente (méthode cordeau + piquets, la plus simple) :

                  Calcule la différence de hauteur Δh : Longueur (m) × pente (%) → ex. 12 × 1,5 = 18 cm.

                  Marque un repère “0” sur le piquet haut.

                  Marque un repère “–Δh” (ex. –18 cm) sur le piquet bas.

                  Tends un cordeau entre ces deux repères : tu viens de créer ton plan de pente de référence.

                  Astuce : fabrique des piges (tasseaux coupés) aux épaisseurs de couches (20 cm, 12 cm, 4 cm). Tu mesureras ainsi la bonne distance cordeau/surface à chaque étape.

                  1. Ajoute 50 cm tout autour (zone de travail / bordures). Marque au sol à la bombe.

                  (Bonus) 3 autres façons simples de régler la pente

                  • Avec un niveau à bulle + règle 2 m : place la règle, glisse une cale sous un côté jusqu’à centrer la bulle.

                    • 1 cm de cale pour 1 m = 1 % ; 2 cm = 2 %, etc.

                  • Avec un niveau laser : place le laser sur le repère haut, descends la mire de Δh au point bas, tends le cordeau.

                  • Avec un niveau à eau (tuyau transparent) : crée deux repères strictement au même niveau, puis descends le repère bas de Δh.

                  Contrôle qualité

                  • Diagonales rigoureusement égales.

                  • Pente bien matérialisée (cordeau).

                  • Marquage clair : tu dois voir exactement où décaisser.

                  Erreurs à éviter

                  • Tracer “à l’œil” (tu perdras du temps plus tard).

                  • Oublier la pente (tu auras des flaques).

                  • Ne pas prévoir la marge de travail.

                  Étape 2 — Terrassement & décaissement

                  Objectif : retirer la terre végétale et descendre à la bonne profondeur (souvent 25 à 40 cm).

                  Durée : 4–6 h (selon surface & outils)

                  Difficulté : physique

                  Coût : 50–150 € (location mini‑pelle conseillée > 30 m²)

                  Outils : mini‑pelle ou pelle + pioche + brouette, râteau, niveau, cordeau

                  Pas-à-pas

                  1. Décaisse sur toute la surface jusqu’à la profondeur cible (en tenant compte de l’épaisseur de chaque couche).
                  2. Suis ta pente : vérifie régulièrement par rapport au cordeau.
                  3. Stocke la terre végétale séparément (tu pourras la réutiliser ailleurs).
                  4. Égalise le fond au râteau.
                  5. Tasse légèrement (à pied ou au dame‑pilon) pour repérer les zones molles.

                  Exemple (12 × 3 m, 35 cm de décaissement)

                  • Volume de terre à évacuer : 36 m² × 0,35 m = 12,6 m³ (≈ 20 t selon humidité).

                  • Prévois l’évacuation : benne, big bags, réutilisation en talus, etc.

                  Contrôle qualité

                  • Profondeur uniforme (à ± 1 cm près).

                  • Pente respectée.

                  • Pas de “nids mous”.

                  Erreurs à éviter

                  • Décaisser “trop juste” (tu manqueras d’épaisseur de matériaux).

                  • Jeter la bonne terre végétale (elle peut valoir cher en remblai ailleurs chez toi).

                  • Ne pas faire la DICT (réseaux enterrés !).

                  Étape 3 — Drainage & hérisson (20/40)

                  Objectif : créer une couche drainante de 15–20 cm en 20/40 pour éviter l’eau stagnante.

                  Durée : 3–4 h

                  Difficulté : moyenne

                  Coût : 300–450 € (matériaux)

                  Outils : râteau, règle de maçon, plaque vibrante (déjà utile ici), niveau (laser si possible)

                  Pas-à-pas

                  1. Étale 15–20 cm de 20/40 sur toute la surface.
                  2. Règle grossièrement la pente avec un râteau / une règle alu.
                  3. Compacte à la plaque vibrante en passages croisés (parallèle puis perpendiculaire).
                  4. Contrôle la pente (1–2 %) : ajuste si nécessaire.

                  Sol argileux / très humide : pense à poser un drain perforé (Ø100 mm) le long du côté bas, enveloppé dans un géotextile + lit de graviers, relié à un exutoire (puisard, fossé autorisé, drain existant).

                  Contrôle qualité

                  • Pente bien présente.

                  • Couche homogène, aucun trou.

                  • Surface compacte (tu ne t’enfonces pas).

                  Erreurs à éviter

                  • Négliger le nivellement → on compense mal après.

                  • Compactage insuffisant → affaissements futurs.

                  Étape 4 — Pose du géotextile

                  Objectif : empêcher les couches de se mélanger et limiter la remontée d’herbes.

                  Durée : 1 h

                  Difficulté : facile

                  Coût : 40–80 €

                  Outils : cutter, agrafes/poids provisoires

                  Pas-à-pas

                  1. Déroule les lés sur toute la surface.
                  2. Chevauche de 10 cm minimum entre les bandes.
                  3. Remonte sur les bords de ~20 cm (tu couperas proprement à la fin).
                  4. Maintiens en place avec quelques pierres / pelles de gravier pour éviter que ça bouge.

                  Contrôle qualité

                  • Aucun trou / déchirure.

                  • Chevauchements suffisants.

                  • Bords bien remontés.

                  Erreurs à éviter

                  • Utiliser une simple bâche plastique (ça retient l’eau → boue).

                  • Marcher dessus avec des chaussures à crampons (perforations).

                  Étape 5 — Bordures (optionnelles mais fortement conseillées)

                  Objectif : tenir les matériaux en place, donner un fini propre.

                  Durée : 2–3 h

                  Difficulté : moyenne

                  Coût : 80–150 € (selon matériau)

                  Outils : bêche, maillet, niveau, mortier / 0‑20 humide

                  Matériaux possibles

                  • Planches en pin / bois traité : 2–4 €/ml, économique mais durée de vie limitée.

                  • Bordures béton : 8–12 €/ml, durables et propres.

                  • Pavés autobloquants : 10–15 €/ml, esthétique.

                  • Gabions / traverses paysagères : plus onéreux mais très “lookés”.

                  Pas-à-pas

                  1. Creuse une petite tranchée au droit des bordures.
                  2. Pose une assise (0/20 compacté ou mortier) pour régler niveau et pente.
                  3. Aligne au cordeau, vérifie chaque mètre au niveau.
                  4. Cale / remblaie correctement de chaque côté.

                  Contrôle qualité

                  • Bordures droites et au bon niveau.

                  • Rien ne bouge quand tu appuies dessus.

                  Erreurs à éviter

                  • Bordures “posées” sans assise → elles bougeront.

                  • Plastiques bas de gamme → cassent au gel.

                  Étape 6 — Grave compactée (0/20 ou 0/31,5)

                  Objectif : créer la couche porteuse stable (10–15 cm).

                  Durée : 3–4 h

                  Difficulté : moyenne

                  Coût : 200–350 €

                  Outils : râteau, règle aluminium, plaque vibrante, arrosoir/tuyau

                  Pas-à-pas

                  1. Étale la grave sur 10–15 cm d’épaisseur.
                  2. Humidifie légèrement (très important pour un compactage efficace).
                  3. Compacte à la plaque vibrante : plusieurs passages croisés.
                  4. Règle précisément à la règle alu : tu dois être à la bonne cote (épaisseur de finition restante).
                  5. Teste l’évacuation : arrose abondamment, observe. L’eau doit disparaître uniformément vers le côté bas sans stagnation.

                  Contrôle qualité

                  • Surface dure, plane, à la bonne pente.

                  • Aucune flaque après test eau.

                  • Épaisseur conforme (utilise une pige maison : latte coupée à la bonne hauteur).

                  Erreurs à éviter

                  • Zapper le test d’évacuation (trop tard après la finition).

                  • Ne pas humidifier avant compactage.

                  • Se contenter d’un coup de dame‑pilon manuel.

                  Étape 7 — Couche de finition (sable 0/4 ou gravillons 4/6)

                  Objectif : obtenir la surface de jeu régulière (3–5 cm).

                  Durée : 2–3 h

                  Difficulté : facile

                  Coût : 150–300 €

                  Outils : râteau, règle alu, balai de cantonnier, arrosoir

                  Pas-à-pas

                  1. Étale 3–5 cm de sable 0/4 lavé (ou gravillons roulés 4/6).
                  2. Répartis au râteau puis réglage à la règle (tu peux te guider avec 2 tasseaux de bois à la bonne cote).
                  3. Arrose très légèrement pour que la surface se pose.
                  4. Passe un balai pour une finition propre.

                  Contrôle qualité

                  • Surface uniforme, sans trous ni bosses.

                  • Épaisseur 3–5 cm partout (mesure !).

                  • La pente est toujours là.

                  Erreurs à éviter

                  • Sable trop fin (vole, colle aux boules).

                  • Trop arroser (transforme en boue).

                  • Finir à l’œil : utilise une règle et des piges.

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