La méditation est présente en Orient dans de nombreuses pratiques spirituelles depuis bien avant J-C. En Occident, elle apparaît en ancien français vers 1250, devient un genre littéraire au XVIIème siècle et s’impose au XXème avec le mouvement hippie et les voyages en Inde.
Aujourd’hui elle est aussi employée en thérapie à travers le Mindfulness qui en a redéfini la nature et les modalités :
Accueillir les pensées
Méditer, ce n’est pas faire le vide, mais accueillir et laisser passer les pensées, pour porter son attention sur le moment présent. Cela permet d’échapper à la crainte du futur et aux regrets du passé, de réguler les émotions. Associée à la respiration, en maintenant son attention sur un objet, une sensation ou idée, la méditation est donc d’abord utilisée pour combattre le stress et réduire les symptômes de dépression.
De nombreux effets positifs
Le stress ayant une relation étroite avec le système immunitaire, il est évident qu’en abaissant le niveau d’anxiété, la méditation renforce les défenses immunitaires. De même, sa pratique a des effets positifs sur le système cardiovasculaire.
Par ailleurs, la méditation de pleine conscience, basée sur l’observation du souffle, est connue pour accroître la concentration au cours de tâches nécessitant une grande attention, en boostant une hormone naturelle, la noradrénaline.
Enfin, elle est utilisée avec succès pour soulager la douleur et réduire ainsi les doses d’antalgiques.
Attention cependant : la méditation a parfois des effets indésirables allant de la crise d’angoisse à l’aggravation de l’anxiété. Cela s’explique peut-être chez certains, habitués à tout contrôler, par la découverte déconcertante du « lâcher-prise » ? Sans compter que dans cet état légèrement modifié de conscience, il y a toujours un risque d’être manipulé !
Il est donc recommandé de pratiquer la méditation dans de bonnes conditions et de bien choisir son accompagnant.
Un texte de O.C
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