Les faits énoncés qui suivront ont été tirés du documentaire The Game Changers, en ligne sur Netflix. Ici, sera fait un résumé des idées les plus importantes que chacun d’entre nous devrait connaître. Bien évidemment, un visionnage complet de ce documentaire vous permettra de détailler en profondeur chaque argument proposé et d’en découvrir d’autres. Vous découvrirez les témoignages de grands sportifs – tels que Scott Jurek (l’un des plus grands coureurs d’ultra marathon de tous les temps), Dotsie Bausch (championne de cyclisme national américain et la plus âgée à être allée aux JO dans sa catégorie et à avoir gagné), Kendrick Farris (haltérophile), Patrik Baboumian (record mondial du poids le plus lourd soulevé par un être humain) – qui partagent tous le même point commun : un régime alimentaire basé sur les plantes.
Les végétaliens, au moment où ils ont décidé d’adopter ce type de régime alimentaire, ont forcément entendu de la part de leur entourage les affirmations et questions suivantes : « mais tu vas avoir beaucoup de carences », « que vas-tu manger ? des graines ? », « c’est dans la viande rouge que l’on trouve le plus de fer », et bien d’autres… Pourquoi les réactions sont toujours les mêmes ? Tout simplement parce qu’une croyance, ancrée depuis toujours au plus profond de nous, qui s’effondre ça fait peur. Cette croyance sur la nécessité de manger de la viande est enracinée chez certain grand sportif comme Connor McGregor. Ce célèbre champion de MMA et grand amateur de viande, a combattu face à Nate Diaz qui, lui, suivait un régime alimentaire à base de plantes. McGregor se demandait comment son adversaire pouvait gagner le combat en ayant une telle alimentation. Il s’avère que le grand gagnant de ce combat fut Nate Diaz, le végétalien.
La grande idée à retenir dans ce documentaire est la suivante : adopter un régime alimentaire végétalien révolutionnera tant votre corps que l’avenir de la planète mais également le sort réservé aux animaux d’élevage.
Retour en arrière
La science a prouvé que nos ancêtres humains étaient principalement végétariens. En effet, les humains n’ont pas d’adaptation génétique, anatomique ou physiologique pour manger de la viande. Alors qu’il y a beaucoup d’adaptations pour la consommation de végétaux. Nos voies digestives sont plus longues que celles des carnivores. Cela permet donc à l’Homme de manger des végétaux et des fibres. De plus, l’être humain ne produit pas sa propre Vitamine C, elle est produite par les végétaux. Nous dépendons des végétaux.
Quant à la vision, celle de l’Homme est trichromatique, contrairement à celle des carnivores qui est dichromatique. Voir en couleurs peut s’avérer extrêmement utile lorsqu’il faut chercher des fruits frais dans la nature.
Concernant nos dents, on pensait que les canines chez les primates servaient à ingérer plus facilement de la viande. Or, elles permettaient tout simplement, chez les gorilles, à intimider les males. Les dents de l’Homme ont une forme très différente de celles des carnivores. Elles permettent de broyer des végétaux.
Mais comment en est-on, aujourd’hui, arrivé là ? Comment l’Homme a-t-il intégré cette croyance sur la viande ? Tout débute dans les années 1800 où un célèbre chimiste allemand du nom de Liebig émit l’hypothèse que la principale source d’énergie proviendrait des protéines animales. Lorsque la science prouva que sa théorie était fausse, il était déjà trop tard et l’idée avait été adoptée par beaucoup. Bien évidemment des athlètes comme Carl Lewis, Murray Rose, Edwin Moses, … n’étaient pas convaincus et ont persévéré dans leur régime alimentaire végétarien ou végétalien. Cela ne les a pas empêché d’être médaillé d’or.
L’origine de vos protéines
Vous êtes-vous déjà posé la question de la provenance des protéines que vous croyez intégrer en mangeant un steak ? Ces protéines viennent des plantes que la vache mange, autrement dit, la vache n’est qu’un intermédiaire. Les plantes sont sources de protéines. Une étude a révélé que le végétalien moyen possède suffisamment de protéines, et qu’il en possède 70% plus que nécessaire. De plus, affirmer que la qualité d’une protéine animale est meilleure que celle d’une protéine végétale est faux. Il suffit d’administrer la bonne quantité d’acides aminés, peu importe leur source.
Il existe un stéréotype qui règne dans le monde sportif : les protéines sont le carburant de l’énergie. Or, il a été prouvé que l’énergie provient principalement des glucides. Cela sera stocké sous forme de glycogène dans les muscles. Ainsi, privilégier les protéines aux glucides entraine des carences qui engendrera une fatigue chronique et une perte d’endurance.
La vitamine B12, très importante dans le fonctionnement du corps humain, n’est pas fabriquée par les animaux. Encore une fois, ils ne sont que les intermédiaires. De nos jours, même les animaux ont besoin de compléments alimentaires pour la B12. Même les individus carnivores ont très peu de vitamines B12. Pour les humains aussi, le meilleur moyen d’avoir suffisamment de B12 est d’en prendre en complément.
Régime végatalien et performances sportives
Une expérience menée par le docteur Robert Vogel sur des athlètes a prouvé que ce que l’on mange avant un effort athlétique a un réel impact sur la performance. Leur sang a été prélevé deux heures après le repas. Placé en centrifuge, le sang voit ses globules rouges se tasser et le plasma devient apparent. Si l’on peut voir à travers ce dernier, c’est qu’il y a peu de graisse. Un seul repas végétalien aura permis de faire la différence concernant la transparence du plasma.
Dans la même optique, un simple hamburger peut augmenter l’inflammation de 70%. La protéine végétale va, elle, réduire l’inflammation. Les végétaux contiennent 64 fois plus d’antioxydants que les aliments d’origine animale. Ainsi, un régime végétal a également des effets bénéfiques sur la guérison chez les sportifs.
Concernant les problèmes de santé, toute protéine d’origine animale joue un rôle important dans la progression de la maladie cardiaque. D’où l’intérêt d’adopter un régime végétalien qui, rappelons-le, consiste à supprimer tout aliment ayant une origine animale. Arnold Schwarzenegger a également adopté l’alimentation végétalienne depuis de nombreuses années. Il a eu le taux de cholestérol le plus bas de toute sa vie à l’âge de 69 ans.
Le grand débat sur le soja
Il y a également des malentendus sur la testostérone et le fait de ne pas manger de viande. Or, cela ne créé aucun souci. Mais aussi sur le soja qui, selon les dires, serait chargé en œstrogène. Cependant, il y a, encore une fois un malentendu. Le soja contient des phytoestrogènes, ils sont semblables aux œstrogènes mais ont l’effet inverse. En effet, ils bloquent les capteurs d’oestrogènes dans le corps et viennent empêcher les vrais œstrogènes de s’implanter. En revanche, les vrais œstrogènes sont présents dans les produits animaliers. Le lait de vache peut augmenter l’œstrogène chez l’homme de 26% en seulement une heure.
Le cortisol, l’hormone du stress, peut voir son taux diminuer grâce à une alimentation végétalienne.
Quelques chiffres
Concernant notre planète, 83% des terres fermières sont exploitées pour la production de viande, œufs, produits laitiers, poissons. Les animaux consomment six fois plus de protéines qu’ils n’en produisent. La production d’aliments pour animaux exige de vastes terres et de grandes quantité d’eau. Un hamburger aura couté 2400 litres d’eau.
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