L’humilité intellectuelle ne s’oppose pas à la certitude ou à la confiance en soi. Au contraire, c’est une force complémentaire qui permet d’accepter que l’on puisse se tromper. En effet, le fait de reconnaître une erreur ou une faiblesse est la première étape pour y remédier. Ainsi, l’humilité intellectuelle est un atout professionnel propice à l’écoute de points de vue opposés ou à la recherche d’informations. Il en résulte un besoin d’actualiser ses propres connaissances ou d’approfondir son domaine d’expertise professionnel. C’est la preuve d’une maturité intellectuelle nécessaire à toute envie d’apprendre et de progresser. 

Une qualité très recherchée en entreprise

Les recruteurs reconnaissent que les personnes faisant preuve d’humilité intellectuelle sont des candidats à fort potentiel. En effet, ceux-ci sont capables de tirer des leçons de leurs échecs pour mieux s’améliorer. De plus, ce sont des personnes à l’écoute de ceux qui les entourent et capables d’accepter positivement les critiques. Cette tendance RH à s’intéresser à l’humilité intellectuelle repose sur la volonté de recruter des personnes aptes à s’adapter à un marché professionnel de plus en plus complexe. 

L’humilité intellectuelle est devenue une vertu indispensable à tout bon manager. En effet, c’est un trait de personnalité qui favorise un environnement de travail productif où chaque point de vue est entendu et intégré. 

Ainsi, l’humilité contribue à la mise en place positive d’un management inclusif, voire empathique. Par ailleurs, un manager empreint d’humilité est sans cesse en recherche de progression. Dès lors, il augmente ses performances et celles de son équipe. 

L’humilité intellectuelle est indubitablement un facteur de différenciation dans la vie professionnelle. Mais rassurez-vous, si vous pensez en être dépourvu(e), c’est aussi une qualité qui s’acquière et se développe avec le temps. Votre ouverture d’esprit et la reconnaissance de vos limites sont les toutes premières étapes vers votre propre humilité intellectuelle.